Impression d'art Madonna Esterhazy

Vers la fin de sa période florentine, en 1508, Raphaël recourut encore une fois, pour l'une de ses "affaires de cœur" (Fischel), la "Madone Esterhazy" (aujourd'hui Budapest ; inachevée), à un principe de composition emprunté à Léonard de Vinci.Ce principe de conception était déjà à la base de ses tableaux de madones réalisés deux ans plus tôt ("Madonna im Grünen", Vienne ; "Madonna mit dem Stieglitz", Uffizi ; "Schöne Gärtnerin", Louvre) : Marie, assise de biais dans un paysage à l'horizon élevé, formant un groupe triangulaire avec les deux garçons. Par rapport au tableau exécuté, où la scène est placée dans un paysage de ruines purement romain, le paysage du dessin porte encore des traits résolument toscans, surtout par les cyprès représentés.Les dessins de Raphael Santi (Raphaël da Urbino)
Impressions individuelles en phototypie de haute qualité
Les estampes de qualité supérieure ont été réalisées au siècle dernier, pendant des décennies, dans l'atelier d'impression FRATELLI ALINARI STAMPERIA D'ARTE à Florence, en tant que feuilles individuelles, selon l'ancien art artisanal. Le procédé de photogravure utilisé est une technique qui combine des éléments de l'impression à plat et de l'héliogravure, ce qui a permis une reproduction presque sans perte - sans la résolution en points d'impression individuels (pixels) utilisée aujourd'hui dans les procédés d'impression offset et numérique. Cela garantit un effet d'image optimal pour l'œil et l'âme. Les feuilles d'impression sur papier à la cuve sont collées sur des passe-partout gaufrés (également en papier à la cuve) et sont livrées individuellement dans une pochette décorative vert foncé, comme il se doit pour Raphaël, il maestro del disegno. 

Impression à la lumière sur passe-partout gaufré, dans une pochette de valeur

Dimensions du motif 28,5 x 19,1 cm